CAFE LITTERAIRE DU 6 JANVIER 2015
Malgré les difficultés matérielles enregistrées, malgré la fatigue et malgré tous les inconvénients, le café littéraire de Chlef continue sur sa lancée en invitant des personnalités du monde de la culture, tels des écrivains et écrivaines, des poètes ainsi que des associations à caractère culturelle ou historique. En effet, pour ce Mardi 6 Janvier 2015, ce dernier a eu l’honneur d’inviter Melle Anya Mérimèche, la plus jeune écrivaine d’Algérie, (nominée par la revue L’ivrEscQ l’année passée), qui était accompagnée de ses parents auxquels nous réitérons tous nos remerciements pour l’assistance qu’ils prodiguent à leur fille pour l’encourager, non seulement dans ses études, mais aussi pour l’écriture de ses romans. Melle Anya a vite fait de présenter son nouveau roman dont le titre est « Nos âmes » qui a-t-elle dit, est le premier livre d’une trilogie. Nous espérons les voir dans les prochains mois ou peut-être l’année prochaine, ne serait-ce que le second roman.
A la question « pourquoi nos âmes » par M. Belhanafi, Anya devait répondre que nos âmes et pas notre âme, c’est surtout notre manière d’être, notre personnalité à un âge où tout s’embrouille et se défait durant l’adolescence. Je voudrais quand même vous faire part du texte qui présente en quelques mots la trame du roman « Plus qu’une histoire d’amour, c’est de l’amour de soi qu’il s’agit dans ce premier volet de « nos âmes ». Mallaury, victime de malaise social, de conflits familiaux et d’une urgence absolue de vivre sa vie pleinement, se voit parachutée au milieu d’inconnus, dans une ville qui lui est inconnue. A Lannion, elle fera la connaissance d’une âme pas comme les autres…… ». C’est un roman empreint d’une certaine philosophie de la vie ici-bas représentée par les tribulations d’une fille qui se cherche et d’un garçon qui recherche sa position dans une certaine société qui leur est incompréhensible par moments.
Un autre passage du livre qu’a bien voulu relever l’éditeur en préface :
« Dix minutes, il ne lui restait plus que dix minutes pour profiter de son cher Vancouver.
- Fais bon voyage !
- T’es sérieux ! Demanda Mallory, la gorge nouée par la colère. C’est tout ce que tu as à me dire alors que je suis sur le point de partir je ne sais pour combien de temps ?
- Ma fille ! Cette expérience te sera bénéfique crois-moi !
L’enfant s’en allait vers un futur incertain tandis que le père regrettait désormais un présent amer…. »
Plusieurs interventions furent faites par les présents à cette conférence qui s’est voulue très succincte. La présentation du livre ainsi faite, Melle Anya Mérimèche passa à la vente-dédicace de son roman « Nos Ames » que l’assistance a bien voulu se faire dédicacer par l’écrivaine qui s’est fait un grand plaisir en répondant à toutes les questions tout en dédicaçant les romans à leurs propriétaires.
Prenant le relai ce fut le poète Allali Miloud qui déclama ses poèmes donnant trait au prophète Mohamed (qpsssl) ainsi que Madaoui Maâmar, poète qui nous lit un poème en arabe et un autre en français. Leur emboitant le pas, la jeune Hadj Henni Assia a gratifié l’assistance de deux poèmes de sa composition.
Des cadeaux symboliques ont été offerts par les membres du bureau du café littéraire, à Anya et ses parents qui ont été très émus par cette marque de considération. Une collation a été offerte en l’honneur des invités du café littéraire de Chlef en l’occurrence, Mérimèche Anya et ses parents à laquelle ont participé tous les invités et les membres du café littéraire.
Mohamed Boudia
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